
Céline Estelle
Céline Estelle : des livres qui guérissent l’âme, avec un thé au jardin !
Assise dans un fauteuil moelleux, une tasse de thé fumante à la main, Céline Estelle me reçoit chez elle, à Vichy, dans sa grande maison rose Art nouveau, qui donne sur un jardin verdoyant, un petit paradis si rare en pleine ville. L’atmosphère est chaleureuse, à l’image de chacun de ses livres, et son rire éclatant ponctue chaque anecdote avec un naturel désarmant ! Partout, des piles d’ouvrages de théologie dans toutes les langues (dont certaines relèvent du chinois pour moi…) et ses auteurs favoris en belles éditions ou livres d’art : Romain Gary dit Emile Ajar, Rimbaud, Baudelaire ou encore De Nerval… Ancienne reporter et rédactrice en chef, écrivaine prolifique, thérapeute et aventurière des mots, Céline sait manier la plume comme un scalpel pour disséquer l’âme humaine… mais avec beaucoup de tendresse ! Elle s’installe au piano, juste devant un portrait de Brel. La jeune femme compose. Elle est entrée à la SACEM comme Parolière il y a des années. La musique est sa seconde passion.
Les trois ouvrages marquants de Céline Estelle
Au fil de notre conversation, elle me parle de ses trois derniers ouvrages, avec la force calme de celle qui a beaucoup vécu, observé, et surtout écouté. Voyage en Self-Love est un guide de développement personnel qu’elle a conçu comme un cadeau pour ses clientes. Puis il y a Là où, là-haut, tu m’aimes, un recueil bouleversant sur les rêves de deuil, ces fameux « rêves de visitations » où nos proches disparus reviennent nous faire un dernier signe thérapeutique, nous aidant à clore le deuil. Et enfin, L’été Gigi, publié chez Chloé des Lys, un roman qui raconte, sous des airs de nostalgie, la force brutale et douce des amours adolescentes.
L’été Gigi : une histoire née d’un rêve
« L’été Gigi a commencé par un rêve », m’explique Céline, les yeux pétillants. « Littéralement. Je me suis vue dans une salle de cinéma, regardant le film de cette histoire. » Dans ce roman, deux jeunes villageois de Dormans rencontrent Gigi, une lolita parisienne à l’esprit rockabilly, venue bouleverser leur été avec son style décalé et son cœur sauvage. Ce triangle singulier ne tarde pas à s’harmoniser, créant une alchimie qui soigne les failles de chacun des personnages, et peut-être aussi celles du lecteur.
Le décor du roman, les années 90, est une DeLorean littéraire, une plongée dans une époque où la vie semblait plus simple, rythmée par des tubes et des références culturelles cultes. « C’est un voyage dans le temps, une ode à une époque insouciante et intense, tout en abordant les émotions profondes qui nous façonnent », me dit-elle en souriant. Ses groupes favoris ? Elle est restée fidèle à sa jeunesse et écoute toujours The Cure, Nick Cave ou encore Depeche Mode à l’heure actuelle : « J’ai du mal à me mettre aux tendances… Je trouve la musique actuelle totalement vide d’âme. Par contre des groupes comme Einstürzende Neubauten ou Mazy Star me font encore vibrer, me transportant à Berlin un matinée d’hiver ou à L.A un soir d’été… »
Céline Estelle : une écrivaine qui touche l’âme
Dans cet écrin de verdure, Céline incarne cet équilibre subtil qu’elle prône dans ses écrits : l’art d’aimer, d’apprendre, de rire et d’évoluer sans cesse. Celui de pardonner aux imbéciles heureux également. Sa phrase favorite : « Les derniers mots de La vie devant soi, d’Emile Ajar : il faut aimer ! »
Ses livres, à l’image de cet instant partagé, sont une véritable thérapie pour l’âme. Voici une personne qui s’intéresse réellement à vous, pour qui votre histoire compte, au final, bien davantage que la sienne ! La résonance est absolue ! Une bien belle rencontre qui vous fait enfin apprécier le genre humain…
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